AccueilArchive

En Alsace, un musée dédié au street art vient d’ouvrir ses portes

En Alsace, un musée dédié au street art vient d’ouvrir ses portes

avatar

Par Lisa Miquet

Publié le

Après avoir ouvert ses portes dans le Jura, le musée des Arts urbains et du Street Art prend ses quartiers en Alsace.

À voir aussi sur Konbini

Alors qu’il y a un an déjà, le Musée des Arts urbains et du Street Art (MAUSA) était inauguré dans le Jura – plus précisément dans les Forges de Baudin à Toulouse-le-Château –, c’est en Alsace, dans l’enceinte de la citadelle Vauban de Neuf-Brisach, que le MAUSA a décidé de s’étendre pour créer un nouveau lieu dédié au street art.

En effet, depuis le 7 juillet 2018, les travaux d’une dizaine d’artistes sont exposés aux habitants et visiteurs de la région. Parmi une sélection internationale d’artistes déjà reconnus, on retrouve Julien Malland, plus connu sous le pseudo Seth, graffeur parisien spécialisé dans la réalisation de personnages, qui nous replonge en enfance à travers ses douces silhouettes.

On peut aussi y découvrir le travail de l’Anglais Joseph Ford qui s’amuse à troubler notre vision avec ses trompe-l’œil et ses jeux d’optique. Au MAUSA, il expose une œuvre réalisée avec l’artiste M. Chat qu’il a photographié devant l’un de ses graffitis, le faisant alors se fondre dans le décor urbain. Mais on peut aussi admirer les travaux de pionniers du street art comme C215, Nasty, Denis Meyers ou encore Pure Evil.

L’occasion non seulement de découvrir des œuvres de street artists, mais aussi de voir que la culture urbaine n’est pas uniquement concentrée dans les métropoles et que des petites villes peuvent aussi accueillir des collections impressionnantes. Le MAUSA jurassien expose entre autres des œuvres de Keith Haring, Miss Tic, Banksy ou encore PEZ.

Évidemment, le sens d’ouvrir un musée dédié au street art se pose : est-ce toujours du street art si l’œuvre sort de la rue pour intégrer un établissement ? Le plus grand musée du street art n’est-il pas tout simplement dans l’espace public ? En attendant de répondre à ce vaste débat, si vous êtes de passage dans l’est de la France, n’hésitez pas à faire un crochet par ces deux établissements.