Le 26 juin dernier, les iPhone Photography Awards récompensaient les plus belles images prises avec les téléphones de la marque à la pomme.
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2017 marque le dixième anniversaire des iPhone Photography Awards (IPPAwards), les prix récompensant les plus belles photographies de l’année prises à l’iPhone. Des photographes amateurs et professionnels originaires de plus de 140 pays différents ont envoyé des milliers d’images au jury. La semaine dernière, le comité a élu ses images favorites, réparties dans plus de 19 catégories, telles que les images d’enfants, d’architecture, d’actualités, de voyages ou de natures mortes.
Le Grand Prix du photographe de l’année a été décerné à Sebastian Tomada (basé à New York), pour sa photo des enfants de Qayyarah (ci-dessus), un quartier de Mossoul qui subit les combats incessants entre l’État islamique et le gouvernement irakien. Au premier plan, l’image pourrait presque être banale, sauf concernant l’aspect de la route. Deux enfants sont debouts sur un trottoir, l’un d’eux regarde l’objectif tandis que l’autre a le regard fixé droit devant lui.
L’arrière-plan donne cependant une toute nouvelle dimension à l’image. Derrière les enfants, un épais nuage de fumée s’élève dans le ciel. Ce qui rend cette photo si difficile à regarder est le fait que les enfants ne semblent pas apeurés, leur stoïcisme prouve que ce genre d’horreurs fait partie de leur quotidien.
Les IPPAwards ont aussi élu les trois meilleurs photographes de l’année, toujours à l’iPhone. Ont été récompensés : à la première place, Brendan O Se (basé en Irlande) et son image d’un employé des docks, Yeow-Kwang Yeo (basé à Singapour) pour sa représentation des coulisses de l’opéra à la deuxième place, et Kuanglong Zhang (basé en Chine), pour son intérieur d’un palais indien, à la troisième place.
Si le concours est avant tout un moyen pour le géant Apple de promouvoir ses téléphones, il rappelle aussi que ce qui fait le photographe ce n’est pas seulement l’appareil incroyable avec lequel il travaille mais surtout son regard. Un rappel supplémentaire qui pousse les amateurs à immortaliser ce qu’ils souhaitent, sans complexe.
