Partez au cœur de l’Arménie avec les photographies documentaires de Martin Holík

Partez au cœur de l’Arménie avec les photographies documentaires de Martin Holík

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Par Lisa Miquet

Publié le

Martin Holík nous fait découvrir la patrie de Noé à travers une série d’images capturées avec sensibilité et pudeur.

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Si elle n’est pas si éloignée géographiquement de nous, on ne sait finalement que très peu de chose sur l’Arménie. Que connaissons-nous de ce pays, tristement célèbre par son histoire, si ce n’est le terrible génocide dont il a été victime ou son papier à l’odeur enivrante ? Qu’est-ce que la culture arménienne ?

C’est ce qu’a décidé de nous faire découvrir le photographe Martin Holík à travers plusieurs séries. Si son travail est en partie de la photographie de commande, notamment de mariages, il réalise en parallèle de véritables reportages documentaires : il a notamment photographié l’Albanie, la Palestine, le Guatemala ou encore le Mexique. À travers sa démarche de documentariste, il tente de mettre en lumière un certain nombre de problématiques sociales. Il a par exemple suivi les Roms dans l’est de la Slovaquie. Bien qu’il ait déjà voyagé aux quatre coins de la planète, c’est visiblement l’Arménie qui l’a le plus marqué. Il explique sur son site Web :

“L’Arménie, c’était mon rêve depuis longtemps. Comme un aimant pour moi. Vous pouvez difficilement trouver un pays avec une histoire aussi tragique et passionnante. […] C’est un très beau pays qui va forcément vous toucher. Soit à cause de son histoire émouvante puisque les Arméniens ont été massacrés par les Turcs et que le pays a été frappé par un violent séisme, soit grâce à sa culture riche et la vitalité de son peuple.”

Il nous emmène donc à Gyumri, qu’il surnomme “la ville de la mort”. Frappée en 1988 par un tremblement de terre de magnitude 7,2 sur l’échelle de Richter, Gyumri a presque été rasée de la carte. En effet, des statistiques non officielles affirment que le séisme aurait tué 70 000 personnes. Non seulement de nombreux habitants de la région ont perdu la vie, mais les survivants ont quant à eux perdu de nombreux proches ainsi que leurs maisons. Certains ont malgré tout décidé de rester vivre à Gyumri, de recommencer une nouvelle vie sur ces terres ravagées et beaucoup vivent encore dans des conditions terribles, 30 ans après la catastrophe. Martin Holík a photographié les habitants de la ville et nous livre des images fortes, pleine d’espoir et de résilience.

Vous pouvez retrouver le travail de Martin Holík sur son site personnel ou sa page Facebook.

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