La dernière une de GQ trolle Vanity Fair pour le fail Photoshop d’une de ses couv’

La dernière une de GQ trolle Vanity Fair pour le fail Photoshop d’une de ses couv’

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Par Donnia Ghezlane-Lala

Publié le

Sortie en janvier dernier, la couverture de Vanity Fair, réalisée par Annie Leibovitz, avait bien fait rire les internautes. GQ y a répondu avec humour dans son dernier numéro.

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Sur la couv’ de Vanity Fair sortie en janvier 2018, on pouvait voir Reese Witherspoon avec trois jambes, et sur une photo figurant à l’intérieur du magazine, Oprah était dotée de trois bras. Un beau fail Photoshop digne des plus grandes erreurs de débutants. L’édito photo était tout de même signé du nom prestigieux d’Annie Leibovitz.

Pour se moquer de Vanity Fair, et pour rebondir sur ce gros fail Photoshop, l’édition américaine de GQ a sorti ce mois-ci un numéro spécial comédie et humoristes, avec une couverture des plus cocasses signée le portraitiste renommé Martin Schoeller. On y voit trois actrices et humoristes en tenues somptueuses mais il y a comme un hic, bien volontaire cette fois-ci.

Un monstre à trois têtes et dix bras

Kate McKinnon (en haut) a deux jambes très flexibles et un troisième bras placés aux antipodes des deux autres. Sarah Silverman (en bas) possède quant à elle quatre mains (dont l’une est posée au sol et l’autre sur le troisième bras d’Issa Rae). Issa Rae a trois bras (dont un qui s’est fait la malle sur l’épaule de Sarah Silverman). Une couverture bien drôle qui montre un monstre à trois têtes et dix bras.

Avec beaucoup d’humour, GQ a accompagné cette couverture d’une déclaration officielle sur son site :

GQ voudrait s’excuser auprès de Kate McKinnon, Issa Rae et Sarah Silverman pour les erreurs flagrantes commises dans la création de la couverture de notre numéro de comédie 2018, le dernier de notre panthéon des déclarations d’amour aux personnes les plus drôles que nous connaissons.

Notre intention était de célébrer ces trois superstars super-drôles, qui sont tout ce qu’il y a de plus intelligent, pertinent, provocant et nécessaire dans la comédie en ce moment. Nous regrettons profondément que la couverture finale ait violé les normes rigoureuses d’excellence éditoriale de GQ, ainsi que les lois de la nature.

Afin de s’assurer qu’une erreur de cette ampleur ne se reproduise plus et parce que cela semble être la bonne chose à dire, GQ procédera à une vérification interne approfondie de notre processus de développement de ses couvertures. Dans une démarche de transparence, nous publierons les résultats de cet examen, discrètement, dans 17 mois, sur Medium.

Et vous concernant, nos respectables lecteurs, nous savons que GQ doit redoubler d’efforts pour regagner votre confiance. D’ici là, nous ignorerons nos mentions.”

Comme un pied de nez sympathique d’une publication à une autre, appartenant toutes deux au même groupe, Condé Nast, c’est avec humour et intelligence qu’elles ont su rebondir sur le tollé qui avait ridiculisé Vanity Fair quelques mois plus tôt. Bien joué, GQ.