Pour la fête des fallas de Valence, Okuda San Miguel a signé une sculpture monumentale

Pour la fête des fallas de Valence, Okuda San Miguel a signé une sculpture monumentale

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Par Lisa Miquet

Publié le

À l’occasion de la fête traditionnelle des fallas à Valence en Espagne, le street artist Okuda San Miguel a réalisé une œuvre éphémère de plus de 25 mètres de hauteur. Une pièce impressionnante qui a été brûlée à la fin des festivités.

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La cérémonie des fallas est une fête populaire qui se déroule chaque année au mois de mars durant quatre jours dans les rues de Valence en Espagne. Toute la ville est habitée par les festivités : environ 400 sculptures, appelées fallas, sont construites et installées dans les rues, des créations qui seront brûlées sur place lors de la dernière soirée de fête. En parallèle, de la musique, des défilés et d’immenses poêlées de paella animent la vie locale, et de nombreux événements ont lieu comme la Mascletà, un spectacle pyrotechnique qui a lieu tous les jours à 14 heures sur la place de la mairie, ainsi qu’un feu d’artifice chaque soir.

À travers l’histoire, de nombreux artistes ont été sollicités pour créer une falla, notamment Salvador Dalí qui avait conçu une sculpture pour la ville de Valence en 1954. Cette année, c’est le street artist Okuda San Miguel qui a été commissionné pour construire la “falla mayor” : la plus grande et la dernière sculpture à être brûlée. L’artiste a donc réalisé une œuvre monumentale de 25 mètres de hauteur, aux couleurs vives et aux formes géométriques qui nous rappellent l’origami.

Une œuvre graphique, qui tranche avec les nombreuses fallas plus engagées, véritables vecteurs de messages politiques faites par les habitants de la région. Il est en effet courant de voir de nombreuses fallas caricaturant des personnalités ou faisant référence à l’actualité internationale. Si l’œuvre d’Okuda San Miguel est moins engagée, cette jolie dose de couleur égayait la Plaza del Ayuntamiento. Comme le veut la tradition, la sculpture a été embrasée à la fin des festivités, créant alors d’imposantes flammes et laissant la photographie être son unique témoin.