L’univers saturé et électrique d’Andrea Koporova

L’univers saturé et électrique d’Andrea Koporova

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Par Donnia Ghezlane-Lala

Publié le

À travers des portraits acidulés et des compositions minimalistes, la jeune photographe slovaque Andrea Koporova livre des images oniriques.

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Dans ses images, Andrea Koporova se passionne pour les femmes, les peaux luisantes et les couleurs acides que peuvent offrir certains lieux d’Autriche, le pays où elle habite. Depuis ses débuts en 2011, elle maîtrise un art saturé et intelligent où le portrait et le minimalisme se mêlent : le bleu ciel devient turquoise et les couleurs chaudes deviennent criardes grâce aux filtres qu’elle ajoute.

Bonbons acidulés

Dans son travail, Andrea cherche à révéler les couleurs d’un lieu. Sa série Ghost Town, par exemple, résonne comme un lieu abandonné et gris avec des terrains vides et des ruines. Pourtant, les photos en question sont hautes en couleurs. À Dodho Magazine, elle confie qu’elle veut “exprimer ses sentiments et sa fantaisie à travers ses photos”. Sa première expérience en tant que photographe a été hasardeuse, puis elle s’est prise au jeu en se concentrant sur la représentation de l’humain et plus particulièrement de la femme.

La majorité de son travail se passe en extérieur avec de la lumière naturelle qu’elle remanie ensuite. Elle accessoirise ses mises en scène dans le but d’ajouter des détails de couleurs : cela peut être un gobelet jaune, un ballon ou une raquette. Tout pour nous plonger dans son univers électrique.

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