Dans la pellicule de Juan Jerez, le photographe qui parcourt le monde mobile en poche

Dans la pellicule de Juan Jerez, le photographe qui parcourt le monde mobile en poche

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Par Konbini

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Juan Jerez partage avec nous ses plus belles photos mobiles et nous invite dans sa pellicule.

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Juan Jerez parcourt le monde son appareil en poche, mais possède surtout un œil de photographe toujours sur le qui-vive. Originaire d’Andalousie, il a vécu en Espagne et en Italie, pour finir par s’installer en France.

Globe-trotteur dans l’âme, son travail navigue entre reportage et photographie urbaine. Vivant aujourd’hui de la photo, ses images lui ont permis d’aller aux quatre coins du monde, de l’Indonésie à la Finlande en passant par le Moyen-Orient. S’il travaille avec plusieurs boîtiers – reflex, hybrides et argentiques –, il est toujours armé de son téléphone pour être certain de ne rien louper :

“Il y a des situations où l’utilisation d’un smartphone est très intéressante. Pour la photo de rue, par exemple, il est essentiel d’être discret. L’usage d’un smartphone permet alors de passer inaperçu, de devenir presque invisible. Il n’y a pas de bruit quand on shoote et on a un dispositif d’une taille minimale qu’on peut garder dans sa poche et avoir toujours sur soi. Pour moi, c’est un grand avantage.”

Adepte du Huawei P10 qu’il chérit pour la qualité de ses noirs et blancs, il a accepté de partager avec nous les dernières images de sa pellicule. Présent sur Internet à travers son site Web ou son compte Instagram, il nous ouvre aujourd’hui les portes de son intimité et nous fait voyager à Arles, en Espagne ou encore à Jérusalem. Immersion dans le téléphone du photographe qui ne loupe jamais l’occasion d’immortaliser l’instant.

“Cette photo me plaît particulièrement. Un groupe de pèlerins traverse la baie du Mont-Saint-Michel en profitant de la marée basse. En comparaison avec les nuages, les figures humaines apparaissent minuscules, insignifiantes. Il y a quelque chose du ‘sublime’ romantique dans cette image.”

“J’ai eu la chance d’aller à Jérusalem pour la première fois cette année. C’était une vraie découverte. Il y a une atmosphère très particulière dans cet endroit millénaire. Après avoir passé toute la journée dans les vieilles rues du centre, je suis monté au mont des Oliviers. Je voulais prendre un peu de distance et voir la ville depuis un point élevé. La vue avec les derniers rayons du soleil est incroyable.”

“Je voyage souvent en Andalousie. Le paysage du Sud m’attire énormément. Cette année, j’ai visité la ville de Ronda. On dirait un lieu provenant d’une autre époque. Les maisons blanches au bord de la falaise, les rues minuscules, les églises… Tout semble appartenir à un temps déjà passé.”

“Les rues du quartier d’El Raval à Barcelone sont parfaites pour la ‘street photo’. J’aime beaucoup me perdre dans ce lieu si complexe et populaire. Ces rues étroites me permettent d’avoir des effets de perspective assez insolites.”

“Cette photo fait partie d’un reportage réalisé à Arles à l’occasion du festival Les Rencontres d’Arles. J’aime bien photographier les spectateurs des expositions. La dame de la photo avait une blouse d’un jaune très vif qui contrastait particulièrement avec la sobriété du mur. Son joli chapeau complète la scène.”

“Arles est une ville au patrimoine architectural incroyable. J’aime bien photographier ce décor, avec cette lumière dure du Sud. Elle permet de mettre en valeur la richesse des façades : la matière des portes, les couleurs…”

“C’est lors d’un reportage photo en Normandie, l’automne dernier, que j’ai découvert le paysage de Pourville. La vue des falaises au coucher du soleil est inoubliable.”

“Cette photo a quelque chose d’intemporel. On dirait des gladiateurs en train d’attendre le moment d’entrer dans l’arène.”

“J’aime bien la simplicité de cette photo. Les plans épurés et imposants des murs de la scénographie, le regard vers l’extérieur du personnage au fond – avec le mot ‘sortie’ au-dessus de sa tête – la petite partie éclairée par la lumière naturelle… Tout donne à cette scène un côté mystérieux.”

“J’aime beaucoup photographier Paris à la tombée de la nuit. Pendant la ‘blue hour’, les couleurs du ciel et du zinc des toits des bâtiments haussmanniens se mélangent merveilleusement bien. Ce jour-là, j’étais sur une terrasse en plein centre de Paris. La vue était incroyable. Le ciel chargé de nuages apportait un effet dramatique à la scène.”

D.A.S : 0,96 W/kg – Le DAS (débit d’absorption spécifique) des téléphones mobiles quantifie le niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l’oreille. La réglementation française impose que le DAS ne dépasse pas 2 W/kg. L’utilisation d’un kit main-libre est recommandée lors de l’utilisation de votre smartphone.