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Plongez dans un Paris cotonneux grâce à la photographie infrarouge

Plongez dans un Paris cotonneux grâce à la photographie infrarouge

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Par Lisa Miquet

Publié le

En photographiant la capitale en infrarouge, Pierre-Louis Ferrer nous montre la ville sous un nouveau jour.

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Les images de Pierre-Louis Ferrer nous avaient déjà tapé dans l’œil en 2016, lorsqu’il avait sorti Hail to the Sun, une série de portraits ultraviolets qui mettait en images le vieillissement cutané. Le photographe, toujours passionné par les différents procédés photographiques et notamment les systèmes d’acquisition d’images, continue à mettre ses connaissances technologiques au service de la création.

Après l’ultraviolet, c’est donc la photographie infrarouge qu’il a décidé d’explorer, en photographiant la ville lumière durant plusieurs étés. Sa série Paris Invisible nous balade autour des monuments incontournables de la ville tels que la tour Eiffel, le Sacré-Cœur, Notre-Dame de Paris ou encore les Invalides.

Si ces constructions emblématiques ont été photographiées des milliers de fois, Pierre-Louis Ferrer pose un regard totalement différent sur la capitale grâce à la photographie infrarouge. C’est d’ailleurs là que se situe toute la démarche du photographe : révéler un monde alternatif invisible à l’œil nu grâce à ces procédés, et nous inviter à la contemplation :

“La ville de Paris m’est apparue comme un sujet de choix : connue pour ses monuments, ses ponts et ses musées, Paris est la ville la plus photographiée au monde. À travers ces clichés, j’ai voulu changer de point de vue et mettre au premier plan la végétation disséminée dans la ville.

Cette végétation contraste avec l’urbanisme de par son rendu blanc immaculé, symbole de pureté. J’ai voulu intégrer la présence de passants se promenant dans certains clichés afin d’accentuer la vision poétique de ma série et d’inviter le spectateur à voyager dans cet environnement onirique. “

L’artiste a réalisé cette série entre 2016 et 2017, durant deux étés. Loin d’être aussi facile à mettre en place qu’un dispositif photographique classique, la prise de vues a nécessité de nombreux repérages, les couleurs et la quantité de blanc variant en fonction du moment de la journée et du type de végétation photographié. À travers une trentaine de clichés aux allures d’images de synthèse, Pierre-Louis Ferrer nous plonge dans un Paris cotonneux et immaculé.

Vous pouvez retrouver le travail de Pierre-Louis Ferrer sur son site personnel, sa page Facebook ou encore son compte Instagram.