On a classé (objectivement) tous les albums de Vampire Weekend

On a classé (objectivement) tous les albums de Vampire Weekend

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Par Pharrell Arot

Publié le

Enfilez les mocassins, le groupe d’Ezra Koenig est de retour.

Ce vendredi, Vampire Weekend sort son cinquième album, Only God Was Above Us. Vu qu’on ne l’a écouté que deux fois, on ne va évidemment pas le glisser dans notre classement, mais retrouver le son de notre adolescence fait grandement plaisir, surtout sur l’ouverture de l’album “Ice Cream Piano” et dans cette drôle d’histoire de déménagement new-yorkais, “Mary Boone”, clin d’œil à la sulfureuse acheteuse d’art new-yorkaise du même nom. Alors, à l’épreuve du temps, Vampire Weekend ? Sans doute, si on en croit Pitchfork qui lâche un joli 8,6/10 à ce nouvel album. Bref, on est là pour un classement, non ?

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#4. Father of the Bride (2019)

Aïe, il faut bien un dernier. Outre le fait qu’il ne soit pas mémorable et qu’il signe le départ de Rostam, l’essai un peu plus hippie du groupe manque d’un peu de glamour et d’amis d’amis avec des parents qui possèdent probablement un yacht et/ou une maison dans les Hamptons. “Harmony Hall” est tout même un tube, même si mon collègue Thomas l’a qualifié de navet accompagné d’un “OuuuuohoUUuuuuhhouuu”.

#3. Modern Vampires of the City (2013)

S’il est vu comme le point final d’une trilogie et d’un son (ce que Only God Was Above Us fait sans doute mentir), Modern Vampires of the City est un album de nuit, où New York joue plus de poisse que des bancs de Columbia. Une tristesse parfaite pour le pied du podium. D’ailleurs, “Step” est, je crois, le seul morceau de Vampire Weekend à m’avoir fait chialer, sorte de coming of age musical ultra-référencé.

#2. Contra (2010)

Deuxième, mais premier pour mon collègue Thomas, pour qui Contra a “moins de synchro SFR, plus de bangers cachés”. Si je n’ai pas suivi son conseil pour le podium, c’est que Contra reraconte la même histoire que leur premier album, avec la même recette. “On saute moins on plane un peu plus”, ajoute ma collègue Marjorie, avec qui je file la métaphore des époques ; Contra c’est le petit mot sur le wall Facebook de notre adolescence, un souvenir moins bien chéri que Vampire Weekend, l’album d’une histoire d’amour sur Myspace.

#1. Vampire Weekend (2008)

Je sais où j’étais quand j’ai entendu pour la première fois “A-Punk” de Vampire Weekend, je ne vous raconterai pas, mais ce morceau est vraiment beaucoup plus que la dite synchro de pub pour opérateur téléphonique. Définition d’un son, histoire d’amour pour une ville, première fois qu’on a envie de traîner avec des gars qui, pourtant, sont en bermudas, pull sur les épaules et chaussures bateaux. Je vous rassure, je n’ai jamais relevé le col de mon polo, mais plus de 15 ans plus tard, cet album continue à être dans la discothèque de gens qui ont arrêté d’écouter de la musique à l’âge d’or de leur cool, et c’est possiblement le meilleur album dans cette discothèque où aucun CD ne dépasse 2010.

Only God Was Above Us et tous les albums de Vampire Weekend sont disponibles sur toutes les plateformes.