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L’horreur des flammes qui ravagent la Californie, documentée par Noah Berger

L’horreur des flammes qui ravagent la Californie, documentée par Noah Berger

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Par Lise Lanot

Publié le

Un photographe partage les ravages de l’un des incendies les plus meurtriers de la Californie.

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Malheureusement habituée aux incendies ravageurs, la Californie connaît cet automne des flammes particulièrement dévastatrices. Cela fait maintenant plus d’une semaine que les pompiers tentent de contenir des feux qui semblent inarrêtables au nord de l’État. Ayant causé plus d’une cinquantaine de morts et des centaines de blessés, cet incendie est l’un des plus dévastateurs jamais connus dans l’État américain.

La petite ville de Paradise, au nord de la vallée centrale de la Californie, a été particulièrement touchée, finissant presque complètement rayée de la carte par les flammes, qui se sont ensuite dirigées au sud, vers Malibu et Sacramento. Tandis que des milliers d’habitations se voyaient ravagées, ce sont aussi des installations électriques et des forêts qui partaient en fumée.

Si la triste nouvelle de cet incendie a beaucoup été relayée, notamment par rapport aux célébrités obligées de quitter leurs villas, la durée et l’intensité des flammes ont fini par polariser l’attention internationale autour de ce que subissait l’ensemble des Californiens, mais aussi sur ce que cette catastrophe naturelle signifiait au niveau environnemental.

En effet, cela fait plusieurs années que le Golden State connaît un état de sécheresse important. Ce manque de pluie, mêlé à la pollution des villes denses de l’État, fait tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme du réchauffement climatique grandissant de la planète.

Familier des incendies californiens et de leur documentation extrême, le photographe de San Francisco Noah Berger a immortalisé les feux actuels avec une force incroyable, tout en mettant en exergue le travail sans relâche des pompiers.

La profusion des tons orangés matérialise l’ampleur des flammes : elles sont partout et on ne peut y échapper. À l’image du feu, le travail du photographe est paradoxal : bien que les images soient effrayantes, on ne peut s’empêcher de les regarder, hypnotisé·e·s par leur force, tout comme nous dépasse la force des flammes.