Une vague de pollen donne lieu à des photos sans filtre bluffantes

Une vague de pollen donne lieu à des photos sans filtre bluffantes

Image :

© Jeremy Gilchrist via Facebook

photo de profil

Par Florian Ques

Publié le

Sans filtre sépia, on vous l'assure.

À première vue, on miserait sur un bon vieux filtre sépia. Ce serait la piste logique pour expliquer l’aspect jauni des clichés capturés par le photographe américain Jeremy Gilchrist. Pourtant, il n’en est rien : aucun filtre colorimétrique n’est utilisé ici, il est seulement question d’une recrudescence importante de pollen venue prendre d’assaut la Caroline du Nord. Flippant ? Un peu.

À voir aussi sur Konbini

Plus tôt en avril, la ville de Durham a effectivement été en proie à une prolifération de pollen que bon nombre d’habitant·e·s aiment désigner sous le terme ingénieux de “pollmageddon”. Un surnom des plus compréhensibles quand on voit le côté apocalyptique que génère cette brume verdâtre pas très rassurante. En effet, le pollen était omniprésent, ne semblant faire qu’un avec l’air ambiant, en plus d’être amassé un peu partout sur les voitures et les bâtisses de la ville.

“Pas de trucages ici. Oui, vous êtes en train de regarder un brouillard vert constitué de pollen venant des pins de Caroline du Nord”, affirme Jeremy Gilchrist sur son compte Facebook. En voyant le spectacle saisissant qui se déroulait là-dehors, ce dernier n’a pas résisté à dégainer son drone pour enregistrer plusieurs photos mémorables. En tout cas, on ne va pas se mentir, cette croissance inouïe du pollen a de quoi mettre les plus allergiques d’entre nous en PLS totale.

Dans les faits, un phénomène de ce genre-là n’a rien de si surprenant pour cette région des États-Unis. La Caroline du Nord est généralement en tête du classement quand il s’agit de taux de pollen impressionnants. Des chercheurs laisseraient néanmoins entendre que le réchauffement climatique pourrait être le grand coupable derrière cette invasion de pollen.

Avec les températures en hausse, la saison chaude dure plus longtemps et accorde ainsi davantage de temps aux plantes pour relâcher leur pollen. En d’autres termes, la satanée période des allergies s’éternise et, en plus de ça, se montre plus rude qu’à l’accoutumée. Clairement, c’est un peu la définition de l’enfer pour tout asthmatique qui se respecte.