Le mythique Studio 54 se dévoile un peu plus à travers des clichés inédits pris par Hasse Persson et rassemblés dans un ouvrage qui vient de paraître.
Le Studio 54 est sans doute le club le plus légendaire qui ait existé : repaire de stars et temple de la débauche, la drogue, le sexe et le disco s’y joignaient dans une ode extravagante à l’hédonisme. Sa durée de vie a été très brève : 33 mois, de 1977 à 1980. Il fut alors fermé pendant près d’un an, puis réouvert ensuite jusqu’en 1986, mais sans jamais retrouver l’esprit qui l’habitait.
Ses trois années de dionysies version NYC ont été immortalisées par les clichés du photo-journaliste Hasse Persson. L’ouvrage les recueillant – Studio 54, aux éditions Max Ström – vient tout juste de sortir.
D’autres photographies du célèbre nightclub existaient déjà : notamment celles de Tod Papageorge. Outre les nombreuses célébrités qui y sont passées, d’Andy Warhol à Jack Nicholson en passant par Sylvester Stallone et tant d’autres, c’est surtout l’ambiance délirante et surnaturelle du Studio 54 qui en faisaient un lieu inimitable, et donc photogénique.
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Tandis que les clichés de Papageorge sont nets et précis, ceux de Persson sont souvent flous, vaporeux, comme pour évoquer l’énergie débordante du club, son mouvement incessant. Comme il le confie dans l’introduction de son ouvrage :
[J’utilisais] un flash pour fixer le sujet, tandis que je laissais mon appareil exposé à la lumière jusqu’à trente secondes d’affilée.
