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En images : la prestigieuse agence Magnum vend ses tirages pour 100 dollars

En images : la prestigieuse agence Magnum vend ses tirages pour 100 dollars

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Par Constance Bloch

Publié le

Format Instagram accessible à tous

Créée en 1947 par Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, William Vandivert et David Seymour, Magnum Photos est une coopérative photographique qui regroupe et représente quelques-uns des plus grands photographes et photojournalistes du monde. Elle a été fondée afin de permettre aux artistes de garder un contrôle total sur les droits de leurs clichés.
L’idée c’est de donner la possibilité au grand public d’accéder à des tirages d’exception pour une somme abordable“, explique Antoine Kimmerlin, assistant éditorial à l’agence Magnum de Paris. “On a volontairement choisi un format carré, qui rappelle celui des milliers de photos publiées chaque jour sur Instagram. Le format carré du tirage est un clin d’oeil, un appel du pied, d’une agence historique du photojournalisme vers le réseau moderne et connecté qu’est Instagram.
Sur le site, chaque photographie est accompagnée d’une note de l’artiste qui explique le contexte dans lequel le cliché a été pris :

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J’ai rencontré Belinda et Guillermina quand elles avaient cinq ans. Elles étaient généralement autour pendant que je photographiais les animaux de leur grand-mère pour mon projet “Le sixième jour”. Je les sortais toujours du cadre jusqu’au jour où mon attention a été captée par elles. C’est le moment où j’ai fait cette image, une photographie qui marque le début de ce qui allait devenir un long voyage avec elles. – Alessandra Sanguinetti

Cette photo a changé pour toujours ma manière de travailler. J’ai commencé à me concentrer sur des travaux personnels et artistiques. Il faut être capable de voir quand on se trouve confronté à un tournant dans sa vie. C’est comme la photographie elle-même : fugace. Carpe Diem. Si elle nous échappe, c’est pour toujours. – David Alan Harvey

Il y a eu une période pendant laquelle j’ai commencé à chercher le familier dans ce qui ne semblait pas l’être. La Turquie s’est révélée comme étant un voisinage familier, traçant un chemin de la mémoire. Ce que je croyais m’être inconnu, est apparu en profondeur sous ma peau. J’ai été attiré par ça comme quelqu’un qui se languit de son innoncence perdue, et a oublié la chaleur des gestes humains. Nikos Economopoulos